Brève
COP 28 : une odeur de pétrole

Fin novembre, les Émirats arabes unis vont accueillir la COP 28. Or en 2022, les torchères de ce petit État ont brûlé plus de 150 millions de m3 de rejets de gaz – un volume encore supérieur à celui déjà alarmant que brûle la Norvège, autre roi du pétrole et du gaz. D’ailleurs cette année, le président de la COP est aussi PDG d’une compagnie pétrolière.
Qui peut encore penser sincèrement que la COP 28 aboutira, plus que les 27 précédentes, à freiner le réchauffement climatique ? Qui peut croire que le capitalisme mondial, avec ses États et ses institutions, sauvera la planète ?