Nantes

Réunion-débat de Lutte ouvrière :

L’unité nationale : un piège mortel pour le monde du travail

Maison de quartier de la Bottière, 147 route de Sainte-Luce (Tram 1 – Arrêt « Souillarderie »)

 
 Macron et ses prédécesseurs, abondamment relayés par les médias et la majorité des politiciens, ont profité de toutes les occasions, les attentats terroristes, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’attaque du Hamas contre Israël… ou encore le Covid, pour nous rabâcher toujours et encore la nécessité de « l’unité nationale », c’est-à-dire l’unité de tous les « Français »…
Un travailleur de nationalité française aurait-il donc des intérêts communs avec les Bernard Arnault, Bolloré, Bettencourt, Mulliez et autres Peugeot, qui s’enrichissent tous les jours sur le dos des travailleurs d’ici et d’ailleurs dans le monde ? Non, bien au contraire ! Quel qu’en soit le prétexte, les travailleurs doivent refuser toute solidarité avec les bourgeois, leurs exploiteurs.
À l’unité nationale, opposons l’unité de tous les travailleurs, des exploités du monde entier, quelle que soit leur origine, leur nationalité, la couleur de leur peau ou leur religion.
Et alors que la guerre s’étend, combattons toute idée d’unité nationale, ou d’union « sacrée » comme cela se disait lors de la Première Guerre mondiale et rappelons les mots du révolutionnaire communiste allemand Karl Liebknecht, en 1915 : « L’ennemi principal est dans notre propre pays ! » Si les travailleurs ne veulent pas être les éternels sacrifiés, cette boussole internationaliste leur est et leur sera encore vitale.