Le programme adopté par les partis de gauche promet en effet en préambule de défendre « indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien » par « les livraisons d’armes nécessaires », l’effacement de sa dette, la saisie des avoirs des oligarques russes, et ajoute même « l’envoi de casques bleus pour sécuriser les centrales nucléaires ».

Gluksmann, tête de liste PS-Place publique, aux Européennes, a déclaré : « C’est pour éviter que l’Europe entière ne plonge dans la guerre qu’il nous faut nous réarmer et armer la résistance ukrainienne, alors que la perspective d’un grand lâchage américain se précise. »

Quant au PCF, pour faire bonne mesure, son porte-parole Fabien Roussel réclamait encore au moment du vote du budget de l’armement en 2023 « un budget plus important permettant de nous prémunir, nous protéger des menaces, des cyberattaques, d’investir dans la recherche, dans de nouvelles technologies : pour permettre à nos soldats d’être mieux équipés, de pouvoir s’entraîner, d’avoir des équipements modernisés ».

Les travailleurs peuvent savoir à quoi s’en tenir avec ces « amis de la paix » : ils les enverront au front sans le moindre état d’âme.