Hôpitaux au Suriname : Quand le sous-développement tue05/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/HOPITAL_SURINAME.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C1000%2C614_crop_detail.jpg

Brève

Hôpitaux au Suriname

Quand le sous-développement tue

Illustration - Quand le sous-développement tue

En quelques jours, plusieurs nouveaux nés sont morts en soins intensifs au Suriname, mettant en lumière à la fois le manque de moyens mais surtout de personnel. Sur 33 lits disponibles, 14 sont opérationnels faute d'infirmières qualifiées.

La situation est telle que dans l'hôpital universitaire on donne la priorité aux bébés qui ont le plus de chance de survie. 

En réalité, le manque de personnel est lié surtout à la faiblesse des salaires. Une infirmière gagne 300 euros au Suriname, ce qui est totalement insuffisant. Et parfois elle n'est pas payée en temps et en heure par l'Etat. Beaucoup préfèrent partir aux Pays Bas, à Aurba ou Curaçao. Depuis janvier c'est 88 infirmiers et infirmières qui ont quitté l'Hôpital.

Cette incurie de l'Etat, c'est le sous-développement qui en est responsable. Car les riches du Suriname n'ont pas de problème pour se soigner, ils peuvent aller à l’étranger. Cette situation montre encore une fois à quel point la société capitaliste ne peut pas répondre aux problèmes qui se posent à l'humanité.

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