Jeunesse :  des mesures qui ne cachent même pas la misère24/04/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/04/couvre_feu.png.420x236_q85_box-0%2C40%2C432%2C283_crop_detail.png

Brève

Jeunesse :  des mesures qui ne cachent même pas la misère

Illustration - Jeunesse :  des mesures qui ne cachent même pas la misère

Un couvre-feu pour tous les mineurs a été instauré par Darmanin pour un mois à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Cette mesure est censée lutter contre l’augmentation de la criminalité. Or en Guadeloupe le chômage touche 27 % des jeunes, les villas et yachts de luxe et quartiers populaires à l’abandon se côtoient. Les problèmes sociaux ne seront pas réglés par une contrainte supplémentaire sur les jeunes.

                Pas plus qu’à Béziers, où le maire d’extrême droite met en place un couvre-feu dans trois quartiers sensibles pour les mineurs de moins de 13 ans ; ou à Nice, ou Estrosi voudrait la même chose.

                Priver la population de soins, d’écoles, de transports, priver la jeunesse de perspectives d’avenir pour mieux servir les intérêts des capitalistes, tout en désignant les enfants comme seuls coupables à poursuivre et leurs parents comme irresponsables, c’est la base de la démagogie sécuritaire. Ça ne règle rien, mais ça peut rapporter des voix.

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