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Dans les entreprises
Michelin
Face à sa déclaration de guerre, les travailleurs peuvent contre-attaquer
Michelin vient d’annoncer la fermeture des usines de Vannes et Cholet. Ce sont près de 1 500 emplois qu’il supprime froidement. Sans compter les emplois indirects, sous-traitants et commerces de ces villes.
Voilà le vrai visage de ce patron, F. Menegaux, qui prétend faire dans le social. Son fameux « salaire décent » ce sera au mieux quelques indemnités, au pire le chômage pour ces travailleurs. Et ses promesses de reclassement, elles n’engagent que ceux qui y croient.
Michelin n’a jamais fait autant de bénéfices que ces dernières années, notamment avec la sueur et la santé de ceux qu’il jette à la porte. S’il ne veut pas donner de travail à ses salariés, il a les moyens de les payer jusqu’à la retraite.
Mais Michelin ce sont aussi 19 000 travailleurs dans le pays, avec les sous-traitants présents dans les usines. Ils constituent une force qui, si elle se mobilise pour empêcher ces mauvais coups et défendre ses intérêts, est capable de faire changer la peur de camp !