Mobilisation contre la vie chère aux Antilles : Un exemple à suivre !!!05/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/OIP.jpg.420x236_q85_box-0%2C18%2C361%2C221_crop_detail.jpg

Brève

Mobilisation contre la vie chère aux Antilles

Un exemple à suivre !!!

Illustration - Un exemple à suivre !!!

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Fort-de-France pour exiger l’alignement des prix des produits alimentaires sur ceux de l’hexagone, alors qu’ils sont en moyenne près de 40 % plus chers aux Antilles, ce qui enrichit d'autant les patrons de la grande distribution. La situation est difficile pour les travailleurs car le chômage reste massif et la pauvreté étendue.

Cette mobilisation fait écho en Guyane car, ici aussi, le caddie est de plus en plus difficile à remplir pour les travailleurs. Et c'est l’association Consommation Loyer Cadre de Vie (CLCV) qui l'indique dans un rapport qu'elle vient de publier. 

Elle y relève une différence de prix entre 60 et 300% plus chers en Guyane que dans l’hexagone, pour les produits alimentaires. 

Quelques exemples concrets contenus dans le rapport : 

« Cassoulet : En Guyane, le prix d’une boîte de cassoulet oscille entre 7,79 € et 8 €, alors qu’en France hexagonale, le prix est d’environ 3,05 €.

 Eau : Un pack de six bouteilles d’eau de la marque cristalline coûte entre 4,80 € et 6,53 € en Guyane, contre 1,08 € en France hexagonale.

Yaourt : Un pack de 8 pots de yaourt de la marque locale Panier de Yoplait est vendu à 5,40 €, tandis que dans l’hexagone il est entre 2,16 € et 3 €. Il convient de souligner que ces yaourts sont fabriqués en Guyane.

Ananas : En Guyane, l’ananas est vendu entre 5,75 € et 6,99 € le kilo, tandis que dans l’hexagone il est à 1,45 € la pièce ».

Les auteurs du rapport qui ont planché durant 9 mois sur cette étude indiquent avoir demandé aux distributeurs, les coûts de production.... Question restée évidemment sans réponse... 
Mais les travailleurs peuvent eux-mêmes trouver ces réponses, en se mobilisant pour ouvrir les livres de compte de ces grandes entreprises. Ils mettraient alors au grand jour les fabuleux profits qu’elles font et qui, au lieu d’aller engraisser les actionnaires, pourraient servir à augmenter les salaires et embaucher.

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