Dans le monde
Proche-Orient : morale à géométrie variable
Samedi 27 juillet, un tir de roquette a conduit au massacre de douze adolescents druzes sur le plateau du Golan, occupé par Israël. La Maison Blanche a immédiatement accusé le Hezbollah libanais et a réitéré au gouvernement israélien son « soutien indéfectible ». Le Hezbollah dément être à l’origine du tir même s’il reconnaît avoir ciblé sur des objectifs militaires.
Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne a demandé l’ouverture d’une enquête internationale. Ces bonnes âmes impérialistes, qui se sont précipitées pour dénoncer ce qui ressemble à une erreur de tir, n’ont par contre pas eu un mot pour condamner le bombardement israélien le même jour, délibéré celui-là comme tous ceux perpétrés chaque jour depuis des mois, qui a fait 30 morts dans une école de Gaza.