Brève
Volkswagen : esclavagiste moderne
Le deuxième constructeur automobile mondial, Volkswagen, est accusé de pratiques « d’esclavagisme moderne » au Brésil de 1974 à 1986, sous la dictature militaire. Lors de grands travaux de déforestation, le groupe avait fait recruter des centaines d’ouvriers journaliers.
Aujourd’hui un rapport de 2 000 pages fait état des conditions de travail inhumaines qu’ont subies ces travailleurs : sévices, viols de femmes, violences contre ceux qui tentaient de s’enfuir, morts de malaria…
Régimes parlementaires ou dictatures ouvertes : les grands groupes capitalistes qui dirigent l’économie mondiale ne sont pas regardants, du moment qu’ils peuvent exploiter sans limite les travailleurs.