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Réunion publique
Saint-Nazaire - Salle 2 de l’Agora - 2 avenue Albert de Mun
à 18h00
Réunion publique de Lutte ouvrière
Jeudi 10 octobre à 18 h à Saint-Nazaire
salle 2 de l’Agora - 2 avenue Albert de Mun
Quels que soient les résultat électoraux, le véritable chef du gouvernement c’est toujours le grand capital !
En Palestine, en Ukraine, au Congo, au Soudan, en Haïti, les peuples vivent la barbarie de la guerre et de la misère. A l’heure des voitures autonomes et de l’intelligence artificielle, des milliards d’êtres humains se battent pour réussir à faire un repas par jour. Ici en France, nous ne connaissons encore ni les tranchées ni les bombes. Mais l’horreur à Gaza ou en Ukraine ressemble peut-être à celle qui sera notre quotidien demain.
Dans les pays riches, les budgets de l’armement ont explosé et le service militaire revient au goût du jour. Un général de l’armée française a déclaré à l’assemblée il y a quelques mois « La guerre en Europe n’est plus le souvenir de vieillards mais quelque chose de concret qui, nous le savons tous, pourrait advenir très vite. » Pour préparer la guerre, les gouvernants préparent la population à se sacrifier pour la soi-disant « patrie ».
Derrière l’aggravation des tensions guerrières, il y a la crise de l’économie capitaliste qui s’approfondit. Des millions de travailleurs ne parviennent pas à finir le mois alors qu’ils produisent toutes les richesses. Des millions de gens sont maintenus au chômage alors que les besoins sont criants dans les hôpitaux, les écoles et ailleurs. Et à l’image du début de krach boursier qui a eu lieu au commencement d’août, la crise et ses conséquences peuvent encore brutalement s’aggraver. Mais ce n’est pas la crise pour tout le monde : La grande bourgeoisie, elle, accumule les milliards !
A côté du recul des conditions de vie pour les classes populaires, il y a la montée des idées réactionnaires, les progrès du racisme. Les émeutes d’extrême-droite en Angleterre début août montrent que les choses peuvent encore s’aggraver. En plus de tout cela, le dérèglement climatique s’accélère et multiplie les catastrophes naturelles.
Alors oui la société est profondément malade. Elle est malade d’un système économique où la bourgeoisie, par la possession des grandes entreprises et des capitaux, concentre le véritable pouvoir. Ce système qui proclame le profit comme sa seule raison d’être, et « après lui le déluge », c’est le système capitaliste. C’est lui qui est responsable de la montée guerrière partout sur la planète, parce que la rivalité pour les marchés et les matières premières s’intensifie entre les grandes puissances. C’est lui qui réserve misère, chômage et exploitation à la grande majorité, pour que les milliardaires puissent s’enrichir. Son renversement est une nécessité !
Nous ne sommes pas éternellement condamnés à l’ordre bourgeois. Au capitalisme, il faut opposer la perspective révolutionnaire du communisme, d’une société débarrassée de l’exploitation, de la misère et des frontières. Quand la classe ouvrière prendra le contrôle des moyens de production, quand elle expropriera la bourgeoisie, l’humanité sera en mesure de résoudre les grands problèmes qui se posent à elle.
Nous vous invitons à venir discuter de cette perspective avec les militants de Lutte ouvrière à la réunion du 10 octobre !