Les ravages de la politique de santé de l’État

A la clinique Bagatelle de Talence, les soignants s’insurgent contre la fermeture d’un service qui permettait aux malades âgés qui se présentaient aux urgences de bénéficier de soins à domicile. Ce dispositif, en liaison avec les médecins urgentistes, permettait aux malades d’éviter de stationner des heures en brancard avant d’être pris en charge. L’Autorité régionale de santé (ARS) a en effet décidé de couper les crédits.

Cela s’ajoute à la suppression au 1er janvier 2025 du service des urgences dentaires de la clinique mutualiste de Pessac, pour lequel les patients venaient parfois de 100 km à la ronde. Victime lui aussi des coupes budgétaires.

Les gouvernements de tout bord n’ont à la bouche que la priorité qu’ils donneraient soi-disant à la santé. En réalité, ils poursuivent implacablement une purge budgétaire qui fait des ravages.