Une mort révoltante

Mercredi 5 mars, un militant du Secours Populaire a découvert, dans le parking Rouergue, le corps d’un homme dans sa voiture.

Il avait 45 ans. Il était père de 2 enfants. Malade, il avait été licencié. Son couple a été détruit et depuis plus d’un an, il vivait dans sa voiture ne pouvant plus payer un loyer.

            C’est terrible et surtout révoltant !

            Malheureusement, ce n’est pas rare. A Toulouse, en 2023, il y a eu 25 décès de personnes à la rue dont 2 femmes. En 2022, ce sont 624 sans abri qui sont morts en France. L'espérance de vie des SDF est de 49 ans, alors qu'elle avoisine les 80 ans pour l'ensemble de la population.

La réquisition des logements vides serait une mesure d’urgence nécessaire en attendant que d’autres logements, aux loyers accessibles, soient construits. Personne ne devrait être contraint de dormir, voire de mourir dans la rue quand, à l’autre bout de l’échelle, des parasites étalent leur richesse sans vergogne.

En tout cas, cela juge ce système où dans l’un des pays les plus riches du monde, on laisse littéralement crever la partie la plus pauvre et la plus démunie de la population.