Brève
Droite, centre et gauche caviars : ils en croquent

Depuis des années, la Russie assure une belle retraite complémentaire à des dirigeants politiques européens en leur offrant des postes dans les conseils d’administration de grandes entreprises proches du pouvoir : Fillon siégeait chez un géant de la pétrochimie, l’ex-président du Conseil italien Matteo Renzi dans une entreprise d’auto-partage, un ancien premier ministre finlandais dans la plus grande banque moscovite, l’ancien chancelier allemand Schröder chez la compagnie pétrolière Rosneft et bientôt chez Gazprom...
Depuis le début de la guerre certains ont quitté leur poste, d’autres y restent. Ces gens-là ne sont gênés ni par les nationalités, ni par les passeports ou les frontières entre États. Passer de la gestion des intérêts de la bourgeoisie occidentale à un coup de main pour défendre ceux des oligarques, il y a une logique : le camp des exploiteurs.