Brève
L'Etat suisse au service de Novartis
Le gouvernement colombien essaye d'utiliser un texte de l'OMC pour demander, au nom de l'intérêt public, une licence obligatoire pour le Glivec (de Novartis). S'il l'obtient, il pourra faire produire un générique du Glivec par une autre entreprise que Novartis et ainsi plus facilement diffuser le médicament à ceux qui en ont besoin en Colombie. On imagine que la direction de Novartis n'apprécie guère cette possibilité de licence obligatoire.
Mais en Suisse comme en France, le personnel politique est d'abord soucieux des intérêts des grands capitalistes : la responsable du secrétariat d'État à l'économie (SECO) s'est fendue d'un courrier à l'intention des autorités colombiennes dans lequel elle prend fait et cause pour Novartis.