La direction intensifie ses attaques

La direction de Mahle-Behr France Rouffach a récemment décidé de ne pas reconduire son soi-disant accord de maintien de l'emploi conclu en 2013, qui lui avait permis de geler les salaires et de réduire le nombre de jours de RTT, jugeant que cet accord n'avait pas permis de suffisamment restaurer la compétitivité de l'entreprise.

Aujourd'hui elle veut, via son projet « Rouffach 2018 », économiser 8% sur la masse salariale. De l'aveu même du PDG, il s'agit de mesures drastiques qui se traduiront pas des suppressions d'emplois.

Mahle, dont Mahle-Behr est une filiale, est un des plus grands équipementiers automobiles du monde. Ses profits (avant impôts) sont passés entre 2013 et 2014 de 771 millions d'euros à 1 milliard d'euros. Toutes les attaques depuis 2013 ne visent qu'à une chose, augmenter les profits des actionnaires sur le dos des travailleurs.