La grève des contrôleurs SNCF

Les contrôleurs des régions d'Aquitaine et de Poitou-Charentes sortent de 7 jours de grève. Ils revendiquaient la levée des sanctions, des embauches, et la « mixité », c'est-à-dire que tous les contrôleurs puissent faire tous les types de train TGV ou TER.

La direction avait en effet sanctionné une dizaine d'entre eux parce qu'ils refusaient, comme ils en ont le droit, les horaires qu'on voulait leur imposer. Ils refusaient également que, à cause du manque d'effectifs, il y ait des trains avec un seul contrôleur alors qu'il en est prévu deux pour des raisons de sécurité.

À l'image du patronat, la direction de la SNCF s'assoit sur les règles légales, maniant le gros bâton pour faire plier le personnel. Et pour diviser le personnel, la directrice de Bordeaux, maintient une organisation séparée : d'un côté les contrôleurs qui ne font que du TGV et de l'autre ceux qui font les TER et les Intercités.

Grâce à leur grève, les contrôleurs ont obtenu la levée de la presque totalité des sanctions, 24 embauches plus la promesse de 6 mutations vers les régions grévistes et, en partie, le rétablissement partiel de la « mixité ». Un premier succès, même s'il reste encore du chemin à faire pour en finir vraiment avec le manque de personnel et l'arbitraire qui en découle et que subissent la plupart des cheminots.