Brève
Accident de chantier à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde)
Les responsables n'ont pas tous été condamnés
Huit ans après le décès d'un ouvrier maçon, écrasé sous une banche, la justice vient de condamner le patron du chantier à de la prison, deux ans, dont dix-huit mois avec sursis.
Une peine en fait bien légère alors qu'un travailleur y a laissé la vie. Mais pire encore, les donneurs d'ordres, et en particulier le promoteur immobilier Pichet dont les chantiers sont reconnus pour leur dangerosité, n'ont jamais été ne serait-ce qu'inquiétés. Ce sont pourtant eux qui imposent à la multitude d'entreprises sous-traitantes des conditions en délai et en budget impossibles.
Sur ce chantier mortel, ces grands patrons locaux ont encaissé des millions. Mais la justice bourgeoise n'y trouve rien à redire !