Brève
Mérignac (Gironde)
Rafale : pas de crash en vue pour les profits de Dassault
Après la vente des Rafale à l'Egypte, la presse régionale et les politiciens locaux se font les relais des directeurs de Dassault pour nous faire comprendre que, sans ce contrat, l'usine de Mérignac et ses nombreux sous-traitants auraient été sur la sellette.
Une manière de nous faire comprendre qu'on doit oublier, au nom des emplois, que l'Égypte est une dictature militaire qui assassine des centaines d'opposants politiques.
Mais les emplois ne dépendent en fait pas vraiment des commandes en avion, mais essentiellement du taux de profit qu'exige Dassault : cette famille a des milliards en caisse, largement subventionnée par les crédits publics et elle aurait de quoi garder tout le monde, même sans Rafale.