La suppression des trains de nuit se poursuit

Le 10 décembre, le train de nuit Paris Cerbère cesse de circuler. Il est supprimé, comme le sont déjà ou vont l’être la majorité des trains de nuit dans le pays. Ni très rapides ni très confortables, ils sont empruntés surtout par les voyageurs les plus modestes qui évitent de payer une nuit d’hôtel, et n’ont pas les moyens de prendre l’avion.La SNCF, qui les a laissé se dégrader depuis des années, a tranché : pas rentables. De nombreuses manifestations d’usagers dénoncent ces suppressions. Tout comme les cheminots. Car la SNCF en profite pour supprimer l’équivalent de 110 emplois temps plein parmi les contrôleurs, 50 conducteurs, 37 dans les ateliers. Pour le Limousin, c’est 47 contrôleurs et 13 conducteurs. A la SNCF comme ailleurs, les économies se font toujours sur le dos des travailleurs et des usagers les plus modestes.