La direction a reculé

     Les salariés des usines de Vénissieux et Notre-Dame-de-Briançon ont repris le travail mardi 15 mars après deux fois 15 jours de grève, pour protester contre la vente de leur entreprise à un fonds de retournement français, Alandia.

     Le propriétaire, le groupe minier Rio Tinto, a finalement cédé sur plusieurs points : l’expertise des fours de Vénissieux, vieux de 80 ans, et le paiement de leur remise aux normes si nécessaire, et la promesse de plusieurs dizaines de millions d’euros pour rendre la production rentable. Et Alandia s’engage à ne pas licencier pendant quatre ans, au lieu de deux prévus initialement.

     Enfin, Rio Tinto paie tous les jours de grève et verse une prime de 4000 euros. Les grévistes ont voté la reprise à l’unanimité, heureux de ce recul important et de s’être fait craindre et respecter par leurs patrons. Ils ont fêté ça avec un grand méchoui.