Emprunts toxiques du Rhône : Les contribuables enrichissent les banques28/03/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Emprunts toxiques du Rhône

Les contribuables enrichissent les banques

     Au moment de voter leurs budgets, la Métropole de Lyon et le nouveau Rhône reparlent de leurs emprunts toxiques, contractés par le Conseil général du Rhône entre 2006 et 2012 auprès de Dexia et de son successeur SFIL. Quand elles se sont séparées, les deux collectivités se les sont partagés à 2/3 et 1/3.

     Les taux des emprunts, avantageux au départ, atteignent maintenant plus de 20%. Beaucoup d’intérêts ont déjà été payés. Mais pour se débarrasser de ces dettes, il faut soit poursuivre les actions en justice entamées, tout en continuant à payer les intérêts, soit négocier avec la banque le montant de pénalités. Elles pourraient atteindre 660 millions d’euros, avec une aide de l’Etat d’un peu plus de 200 millions : beaucoup plus que ce qui avait été emprunté !

     Mais que l’argent vienne de l’Etat ou des collectivités, ce sont les contribuables qui paient, alors que Dexia a déjà touché des milliards de l’Etat quand elle a fait faillite. Et ce sont des centaines de millions qui manqueront pour des réalisations utiles à la population.

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