Des familles de réfugiés abandonnées par l’État

     Depuis jeudi 23 mars, plusieurs familles de réfugiés albanais, dont une quinzaine d’enfants de moins de 10 ans, sont à la rue : tous ont pris des rendez-vous à la préfecture de Grenoble pour faire une demande d’asile, mais entre la prise de rendez-vous et le rendez-vous lui-même, il peut s’écouler plus d’un mois, durant lequel ils n’ont aucune ressource pour survivre et aucun hébergement.

     Soutenus par des militants associatifs, les réfugiés ont occupé plusieurs lieux successivement pour ne pas dormir dehors, mais la mairie et la préfecture n’ont aucune solution à proposer depuis cinq jours. Ce ne sont pourtant pas les logements vides qui manquent à Valence, mais la volonté politique.