Dissolution du GALE : Darmanin choisit son camp

Le ministère de l’intérieur a lancé une procédure de dissolution contre le GALE (Groupe Antifasciste Lyon et Environs), sous prétexte de slogans anti-police ou d’appels à des manifestations où il y a eu de la casse, comme celle du 5 mars à Lyon contre Bayer-Monsanto.

Pourtant, ce sont bien les nervis d’extrême-droite, renforcés par les scores de leurs mentors Le Pen et Zemmour, qui violentent et agressent : agression de militants de Lutte ouvrière à Rennes, attaque contre un local syndical à Strasbourg, pour n’en citer que deux parmi les plus récentes. A Lyon des militants identitaire continuent à menacer régulièrement des militants progressistes. Un membre connu du GUD vient même d’être arrêté en Hongrie pour le meurtre par balles d’un ancien rugbyman à Paris samedi dernier.

En s’attaquant à un groupe antifasciste, après avoir tenté d’interdire le média Nantes Révoltée, Darmanin les assure de sa complaisance.