- Accueil
- Auvergne-Rhône-Alpes
- Iveco bus - Annonay -Ardéche : Les ouvriers ne veulent pas des miettes
Brève
Iveco bus - Annonay -Ardéche
Les ouvriers ne veulent pas des miettes
![Illustration - Les ouvriers ne veulent pas des miettes](/medias/breve/images/2022/02/IMG_20220216_102744186.jpg.1200x675_q85_box-0%2C188%2C2000%2C1312_crop_detail.jpg)
Les ouvriers d’Iveco bus sont en lutte pour les salaires depuis vendredi 11 février. Chaque jour, plusieurs centaines de travailleurs débrayent. Une centaine de grévistes se relaie au piquet de grève. Située sur un rond-point fréquenté, leur présence est remarquée et reçoit des marques de soutien. L'usine tourne au ralenti, seuls 7 bus ont été produits en trois jours contre 7 par jour habituellement.
Ces derniers mois, la colère s’est accumulée à cause des changements d’horaires et d’équipes imposés par la direction, qui a utilisé le chômage partiel pour accroître la flexibilité. La direction s’est félicitée que grâce aux aides de l’État les bénéfices étaient au rendez-vous. Les grévistes n’acceptent pas les propositions minables de la direction : 1,5 % d'augmentation, soit 20 € pour un ouvrier de la ligne de montage qui gagne 1300 € par mois.
Ceux qui débrayent estiment à 100, 150 voire 200 € l'augmentation nécessaire . Ils savent que d’autres entreprises alentour ont obtenu bien plus que ce que propose Iveco et disent que face à la flambée des prix, c’est au moins 1800 ou 2000 € par mois qu’il faudrait.
La direction a de nouveau menacé de supprimer toute augmentation si les ouvriers n’acceptaient pas sa proposition. Mais elle s'est sentie obligée de rediscuter mercredi 16, avec une proposition de 1,7 %, toujours inacceptable. La grève a continué jeudi 17 février et devrait se poursuivre.