Brève
Erhel-Hydris (Dijon)
Occupation pour 20 000 € de prime de licenciement
Une vingtaine de salariés sur 37 de cette usine qui fabrique des hayons élévateurs pour camions ont occupé les locaux après la mise en liquidation de l'entreprise, en novembre et leur licenciement. En effet, ils ont estimé qu'une prime de licenciement de 20 000 € était le minimum de ce que le patron leur doit après leur avoir imposé 10 mois de chômage technique, fait des chèques en bois en guise de paie, et n'avoir pas versé les 300 000 € qu'il s'était engagé à mettre dans l'usine. Le but de cette occupation était que le patron ne vienne pas récupérer en douce les outils de travail et de le contraindre à verser la prime à laquelle ils estiment, à juste titre, avoir droit.