Brève
NEVERS (Nièvre)
Travail du dimanche : pas vraiment volontaire
Le journal local a fait une enquête sur le travail du dimanche.
Pour les salariés, en grande majorité des femmes, qui le subissent, ce n'est pas vraiment un choix.
Pour la plupart, dans la boulangerie industrielle ou dans les supermarchés qui ouvrent le dimanche matin, l'obligation de venir travailler le dimanche figure dans leur contrat de travail. Une employée explique : « être derrière un four trois dimanches sur quatre, je préfèrerais être à la maison ». Pour une autre qui fait cinq dimanches par an dans une grande surface de bricolage : « Le dimanche est le seul jour de repos où l'on peut être tranquille. Nos ancêtres se sont battus et ce serait stupide de perdre cet acquis ».
Ces témoignages montrent que le travail du dimanche n'a vraiment rien à voir avec le volontariat.