Des bureaux de poste menacés de fermeture

Selon la CGT, plusieurs bureaux de poste sont menacés de fermeture dans le Territoire de Belfort. Une démarche qui s'inscrit dans le projet de La Poste, qui est de ramener le nombre de bureaux en Franche-Comté à 67 fin 2018 alors qu'ils étaient encore 196 à l'été 2016.

Des risques de fermeture à Grandvillars, petite ville ouvrière proche de Delle, y figure. Le bureau de Bavilliers, proche de Belfort, est aussi sur la liste, avec une fermeture prévue au 1er octobre.

À Bourogne, autre petite ville ouvrière, le facteur-guichetier disparaîtrait au profit d'un relais poste qui sera sans doute installé dans la supérette Vival de la commune. À Etueffont, ville proche de Giromagny, l'actuel bureau ouvert toute la journée laisserait place à un simple facteur-guichetier, dont le rôle est de tenir le guichet le matin et de distribuer le courrier l'après-midi. Statutairement, ces deux missions représentent respectivement 49 et 51 % de son temps de travail.

À Lachapelle-sous-Rougemont, le relais-poste fermera ses portes sans doute au 1er juillet et pour l'instant sans solution de remplacement.

Enfin, à Belfort, des incertitudes planent toujours sur le guichet de Brisach (Grande Rue) dans le quartier de la vieille ville, dont la fermeture a déjà été évoquée. Il pourrait être remplacé à terme par un relais-poste dans l'ex-hôtel du gouverneur. Le bureau des Glacis du Château, grand quartier ouvrier pauvre de Belfort, est lui aussi menacé.

Toutes ces attaques contre un service public utile à la population ouvrière est une raison supplémentaire d'être solidaire du combat des cheminots contre les projets du gouvernement.