General Electric (Belfort) : En lutte contre le dégraissage des emplois et pour les salaires01/10/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/10/Capture_64.PNG.420x236_q85_box-26%2C0%2C830%2C452_crop_detail.png

Brève

General Electric (Belfort)

En lutte contre le dégraissage des emplois et pour les salaires

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Le 1er Octobre devant les portes de General Electric Belfort

Lundi matin 1er octobre, les travailleurs des deux ateliers du secteur Manufacturing (ex-Alstom), Turbines Vapeur et Alternateurs, ont décidé de se mettre en grève, et de fermer l’entrée du site aux véhicules.

Soutenus par la CGT du secteur, les travailleurs en production ont monté d’un cran le mouvement entamé par des débrayages depuis le 20 septembre, suite au refus de la direction de répondre à leurs revendications et à leurs inquiétudes pour l’avenir.

En effet, depuis leur absorption par General Electric, non seulement la promesse de créations d’emplois s’est envolée, mais les effectifs dans ces ateliers n’ont pas cessé de diminuer. Pas d’embauche pour compenser les départs en retraite et pré-retraite amiante et des intérimaires ont été renvoyés.

Il faut travailler plus dans des conditions très dégradées du fait qu’il n’y a pas non plus d’investissements dans les moyens de production vieillissants et usés.

Les travailleurs réclament l’embauche en CDI de cinq agents de production contractuels. Et puis, après les milliers de licenciements et suppressions d’emploi opérés, ces travailleurs inquiets de possibles attaques de General Electric après la fin de l’année ont décidé de réagir et de montrer qu’ils n’étaient pas prêts à se laisser faire.

Ils demandent également de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Mardi 02 Octobre, les travailleurs étaient de nouveau rassemblés devant l'entrée de l'usine. Une partie d'entre eux a été bloquer l'entrée des trois chênes située à l'autre bout de l'usine que la direction avait tenté d'ouvrir pour faire rentrer des camions. La grève continue toujours aussi détermeinée.

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