General Electric Belfort : Le cinéma de Macron11/02/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/02/273302036_10224307838498029_2545497996732811455_n.jpg.420x236_q85_box-0%2C94%2C1800%2C1106_crop_detail.jpg

Brève

General Electric Belfort

Le cinéma de Macron

illustration
Rassemblement devant l'usine

Jeudi 10 Février, Macron était sur le site Alstom-General Electric à Belfort.

En pleine campagne électorale, il espère se refaire une virginité. Il en a fait une tonne sur la vente de General Electric Steam Power et un futur programme de construction de centrales nucléaires.

A l’ordre du jour il a bien entendu discutailler de la reprise d’une partie de la General Electric Steam Power par EDF. En 2014, la vente d’Alstom énergie avait donné lieu à un jeu de bonimenteurs entre Montebourg, ministre du Redressement productif, et Macron, alors secrétaire général de l’Élysée.

Montebourg s’opposait à cette vente, au nom du patriotisme économique, quand Macron prétendait défendre les intérêts d’Alstom.

Mais le seul et vrai décideur était Bouygues, actionnaire principal, qui avait vendu ses parts au plus offrant, General Elestric, capable de mettre 12,5 milliards d’euros sur la table.

Alors que les travailleurs du secteur sont les premiers concernés, ils ne connaissent toujours pas les conditions de la reprise ni même qui sera repris réellement ni dans quelles conditions

Cette visite s’est déroulée dans des conditions de black-out pratiquement total. L’usine a été vidée de tous les travailleurs, qui ont été soit mis en télétravail d’office, soit renvoyés chez eux en début d’après midi.

Seuls étaient présents dans l’usine environ deux cent personnes triées sur le volet avec l’autorisation des renseignements généraux. Macron était accompagné de Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre socialiste, proclamé champion du « patriotisme économique »

Un rassemblement de 200 travailleurs appelé par la CGT s’est tenu près de l’usine qui bien entendu n’ont pas pu rencontré, ni voir Macron

Le cirque de Macron aura du mal à faire oublier les 1200 suppressions d’emplois, les salaires trop bas et la dégradation des conditions de travail sur le site.

Un voyage qui ressemble surtout aux gesticulations de la campagne présidentielle sans avoir l'air d'y toucher.

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