Mandeure- Devecey (Doubs) : Les maires n’ont pas le droit de protéger les populations27/10/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/10/illustration_sans_titre-4-1_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C216%2C560%2C531_crop_detail.jpg

Brève

Mandeure- Devecey (Doubs)

Les maires n’ont pas le droit de protéger les populations

Illustration - Les maires n’ont pas le droit de protéger les populations

Le tribunal administratif de Besançon a suspendu les arrêtés anti-pesticides de la commune de Mandeure et de Devecey dans le Doubs.

Les élus avaient interdits l'épandage de pesticides dans un rayon de 150 mètres autour des habitations des communes, mais la préfecture du Doubs a saisi la justice qui a jugé ces arrêtés illégaux.

Tous les maires cependant ont, jusque-là, vu leur arrêté attaqué par le préfet puis suspendu par le tribunal administratif. Motif : l'État estime que de telles interdictions relèvent d'un pouvoir de police qui lui incombe exclusivement.

L’utilisation de polluants, comme le glyphosate, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, dont les conséquences sanitaires peuvent être aussi dramatiques que l’amiante dans les années à venir. C’est un long combat, pleinement justifié, mais qui visiblement se heurte à des intérêts puissants qui savent se faire entendre en haut lieu.

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