Franche-Comté : Les personnels de santé disent « non au retour à l'anormal »17/06/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/06/DSC_2553.JPG.420x236_q85_box-1%2C0%2C1999%2C1124_crop_detail.jpg

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Franche-Comté

Les personnels de santé disent « non au retour à l'anormal »

Illustration - Les personnels de santé disent « non au retour à l'anormal »

Ils étaient déjà mobilisés avant la crise sanitaire, qui a mis en lumière le manque de moyens à l'hôpital public.

Hier,16 juin, le milieu hospitalier était à nouveau en grève, réclamant postes et lits supplémentaires, revalorisation salariale...

À Besançon, la grogne des blouses blanches a attiré 2 500 manifestants, ce mardi sur la place de la Révolution.. Comme ailleurs, les manifestants ont listé leurs revendications, réclamant notamment une revalorisation salariale, une hausse de moyens humains et matériels et l'arrêt des fermetures de lits. Il y avait du personnel des cliniques, EHPAD, Novillars Pontarlier ...

À Belfort. C’est plusieurs centaines de soignants, rejoints par des personnels en grève de la clinique belfortaine de la Miotte, des ''gilets jaunes'', du personnel des associations d’aide à domicile qui s’est rendu à l'Hôpital Nord Franche-Comté, autour duquel ils ont tourné bruyamment pendant près d'une heure. La manifestation est ensuite revenue à Belfort, place Corbis, au centre ville de Belfort

Deux rassemblements ont eu lieu hier matin en Haute-Saône. Soignants, collectifs, syndicats, élus... : à Luxeuil, plus de 200 personnes étaient mobilisées devant l'hôpital. Mais la revendication principale est celle du retour du SMUR dans la cité thermale. Parmi les manifestants se trouvaient des maires fraîchement élus des communes environnantes qui ont souligné la difficulté d'accès aux soins pour les villages isolés.

À Vesoul, 120 personnes se sont retrouvées devant le groupe hospitalier de Haute-Saône à l'appel de l'intersyndicale CGT, FSU et Solidaires « pour que le gouvernement entende les revendications des personnels soignants, de l'aide à domicile, du médico-social, de la psychiatrie...

Dans leurs discours, les soignants rappelaient qu’ils ont dû se battre « sans arme » pendant l’épidémie, et qu'aujourd'hui ils veulent plus de moyens, de personnels, de lits... et une véritable augmentation de salaires pour tous !

Pour eux « Soigne et tais-toi, c’est fini » et ils ont bien raison de se faire entendre !

Ces premières manifestations, qui ont déjà réuni au-delà des rangs des hôpitaux, montrent que c'est tous ensemble que les travailleurs devront se battre pour ne pas payer la crise dont les capitalistes sont responsables.

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