Alstom Belfort : Salariés d’Alstom ou de Siemens, il nous faudra défendre ensemble nos emplois 26/09/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/09/index_6.jpg.420x236_q85_box-0%2C24%2C259%2C170_crop_detail.jpg

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Alstom Belfort

Salariés d’Alstom ou de Siemens, il nous faudra défendre ensemble nos emplois

Illustration - Salariés d’Alstom ou de Siemens, il nous faudra défendre ensemble nos emplois

Après la vente du secteur énergie d’Alstom à General Electric, qui a rapporté beaucoup aux actionnaires d’Alstom, à Bouygues en particulier, qui détient près de 30% du capital, le jeu de monopoly continue.

Cette fois les actionnaires d’Alstom et de Siemens, appuyés par les banques Rotschild, BNP Paribas, négocient en secret aujourd’hui les conditions de leur alliance pour constituer un groupe plus fort avec 15 milliards de chiffres d’affaires et l’exploitation de 60 000 salariés, pour paraît-il faire face à la concurrence chinoise.

Dès cette annonce de mariage « franco-allemand », arrangé avec l’appui de Macron et de l’état, on a eu droit bien entendu au baratin qui concerne le maintien des emplois. Mais les travailleurs le savent et le vivent, du côté Alstom comme chez General Electric dans les secteurs Energie, les fusions, concentrations, coentreprises etc. ne sont faites que pour générer des profits plus gros sur le dos de toujours moins de salariés.

Dans le domaine de ces « mariages » l’arithmétique n’est pas la même pour les actionnaires : 1+1, ca fait en général plus que deux. Pour les travailleurs, par contre, on peut gager que 1+1 ça ne fait pas forcément deux au niveau des emplois, de part et d’autre des frontières.

Un an après la menace de fermeture du site Alstom de Belfort qui plane toujours, c’est l’inquiétude qui domine. Cette alliance ne peut que cacher de nouveaux mauvais coups contre les emplois et les salaires.

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