Alstom-Belfort : Sauver l’emploi des travailleurs... les profits existent pour le faire12/09/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Alstom-Belfort

Sauver l’emploi des travailleurs... les profits existent pour le faire

Tous les politiciens locaux ou nationaux, du gouvernement au FN, en passant par les différents candidats à la primaire de la droite ou les prétendus « frondeurs » du PS parlent de sauver Alstom.

En 2004, Sarkozy s’était prétendu le « sauveur » d’Alstom, paraït-il en difficulté, alors que plusieurs centaines de travailleurs avaient été licenciés. Aujourd’hui, tous font semblant de croire à la fable des reclassements dans les différents sites. Les 400 travailleurs de Belfort sont bel et bien menacés dans leurs emplois.

Pourtant pour les actionnaires d’Alstom, tout va bien : lors de cession de la partie Energie à General Electric, ils se sont partagés 3,2 milliards d’euros. Le carnet de commandes d’Alstom, souvent passées par les collectivités locales ou par l’Etat, est rempli pour 4 ans.

Le chiffre d’affaire est de 6,9 milliards +12%, le résultat d'exploitation de 366 millions, +23% avec une marge de 5,3%. Et rien ne garanti que de nouvelles commandes promises par le gouvernement, campagne électorale oblige, permettent d’empêcher des licenciements.

Les travailleurs d’Alstom ne peuvent pas compter sur des promesses, on sait ce qui s’est passé pour ArcelorMittal à Florange, ils ne peuvent compter que sur leur mobilisation à obliger Alstom et l’Etat à empêcher tous licenciements et à partager le travail entre les différents sites.

Partager