Besançon : Un Gilet jaune matraqué : l’IGPN est saisie01/04/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/04/20190402_matraquageGJ_30_mars.png.420x236_q85_box-0%2C13%2C450%2C267_crop_detail.png

Brève

Besançon

Un Gilet jaune matraqué : l’IGPN est saisie

Illustration - Un Gilet jaune matraqué : l’IGPN est saisie

A la suite de la manifestation des gilets jaunes samedi 30 Mars à Besançon, une vidéo de Média 25 montre un homme de dos, recevant un coup de matraque d’un policier.  La victime a été prise en charge par les Street Medics. Cette vidéo a créé un émoi important, qui a révolté ceux qui l’ont vue.

Le préfet a d’abord réagi en justifiant l’acte du policier, car le gilet jaune « aurait fait obstruction à la poursuite d’un casseur recherché » et ensuite il "a essayé de ramasser une bombe lacrymogène non explosée afin de la relancer sur les forces de l’ordre ». Devant les images qui montraient les mensonges de la préfecture, le préfet a fait machine arrière et a saisi l’IGPN pour ouvrir une enquête. De son côté, la victime qui a reçu plusieurs points de sutures aux urgences et 5 jours d'interruption de travail, veut porter plainte.

Mi-mars, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait affirmé que l’IGPN avait été saisie par la justice de 174 affaires de violences policières présumées lors de manifestations des « gilets jaunes », indique l’AFP. Avec la nouvelle loi dite « anticasseurs », les violences policières ne risquent pas de diminuer, ni l'indulgence de la justice envers la police.

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