Brève
Saint-Brieuc (22)
Le résultat de la guerre sociale

De l’aveu même de la directrice de l’hôpital de Saint-Brieuc, la pénurie de personnel soignant est inédite. Selon elle, Il manquerait 40 postes d’infirmières et d’aides-soignantes.
En réalité, il faudrait en embaucher bien plus, ne serait-ce que pour permettre au personnel de ne pas être rappelé sur ses congés pour pallier aux absences ou de ne pas cumuler des heures supplémentaires à gogo.
Les démissions et la fin de certains contrats de contractuels laissent augurer une aggravation de la situation pour l’été. D’ores et déjà, des fermetures de lits et de services sont annoncées dans des petits hôpitaux de la région comme Paimpol, Guingamp, Quintin. Faute de personnel, des opérations considérées comme non urgentes sont déprogrammées en médecine et en chirurgie.
Macron, comme ses prédécesseurs, a supprimé des lits et du personnel car pour eux, le domaine de la santé doit être rentable. On en voit les conséquences aujourd’hui.