Chômage partiel à STM : c’est encore les travailleurs qui payent

Plusieurs semaines de chômage partiel vont être imposées en octobre, novembre et décembre prochains à des centaines de travailleurs, chez STMicroelectronics, à Tours nord.

Même indemnisé à 75 % du salaire brut, ce chômage va se traduire par une baisse du pouvoir d'achat des salariés de près de 5 %. Mais, par contre, pour STMicroelectronics, les périodes de chômage partiel étant en grande partie payées par l'Etat (à 7,90 € de l'heure): c'est une aubaine qui permet de réduire la masse salariale et donc les coûts de production sur le dos des contribuables. C'est, entre autres, avec de tels artifices qu'en période de crise, les patrons garantissent les dividendes des actionnaires.

Les travailleurs, dont le travail s'intensifie en général en période non chômée, ont bien toutes les raisons d'exiger le maintien intégral de leur salaire.