Débrayages contre les congés payés imposés

Jeudi 23 octobre, l'annonce de trois semaines de fermeture imposées en fin d'année dans le secteur comprimés effervescent, à entrainé un débrayage spontané le lendemain dans l'équipe du matin, le directeur venu s'expliquer ayant fait la sourde oreille à toutes les propositions des travailleurs « justifiant » la fermeture par une baisse des commandes.

Le mouvement s'est étendu au secteur «formes liquides », secteur qui serait, lui- même, fermé partiellement pendant deux semaines, alors que des vacances et les RTT y sont refusées... pour cause de surproduction !

La direction voudrait des travailleurs flexibles à merci. Mais 80 d'entre eux des secteurs concernés, réunis en assemblée générale, ont décidé d'appeler toutes les équipes à débrayer deux heures pour dire clairement au patron qu'il n'a pas à disposer à sa guise de leurs congés payés.

Les équipes d'après-midi et de nuit ont massivement débrayé, paralysant la totalité des lignes de production pendant deux heures. Avec ce débrayage, les travailleurs tenaient à donner premier coup de semonce... avant de laisser un délai d'une semaine à la direction pour qu'elle change d'avis !

Si tel n'est pas le cas, les travailleurs de Famar ne sont pas décidés à en rester là.