Fagor-Brandt (Saint-Jean-de-la-Ruelle près d’Orléans) : Les travailleurs ne croient plus à leurs boniments04/12/20132013Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Fagor-Brandt (Saint-Jean-de-la-Ruelle près d’Orléans)

Les travailleurs ne croient plus à leurs boniments

Vendredi 29 novembre, le personnel en chômage depuis le 14 octobre a été une nouvelle fois convoqué par la direction après l'annonce d'une aide de l'Etat et des banques de 15 millions d'euros.

Mais après s'être répandue sur les ondes et dans la presse, sur le soi-disant redémarrage de l'usine de St Jean de la Ruelle, la direction n'avait rien de plus à annoncer que : personne ne sait quand redémarrera la production. Il ne serait d'ailleurs question que de remettre en route la fabrication des tables à induction, Pour un site qui compte 560 travailleurs, cela signifierait du travail pour une trentaine de personnes en deux équipes.

Quant aux autres travailleurs, ils sont conviés à ...des séances de formation de trois jours: maintenance, cours internet. 140 personnes sont passées en novembre, et 117 sont programmées pour décembre. Le reste du temps, tout le monde est prié de rester à proximité de son téléphone, la direction ayant eu le culot de demander aux travailleurs d'être prêts à travailler les Samedis ainsi qu'entre Noël et le nouvel an !

Ni la direction actuelle, ni les pouvoirs publics, le ministre Montebourg en tête, n'ont rien à annoncer de bon, et les syndicats commencent à reconnaître que tout le monde ne pourra pas être gardé.

Ce qui donne raison à ceux qui, parmi les travailleurs, disent qu'il ne faut pas croire ce qu'on leur raconte et qu'il faut se préparer à se défendre.

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