Transports de l'Agglomération d'Orléans (Loiret) : Des mesures de protection à imposer25/03/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/03/20200325_tramway_orleans.jpg.420x236_q85_box-0%2C378%2C4032%2C2646_crop_detail.jpg

Brève

Transports de l'Agglomération d'Orléans (Loiret)

Des mesures de protection à imposer

Illustration - Des mesures de protection à imposer

A la TAO, société gérée par Keolis (filiale SNCF), les contrôleurs et agents des boutiques, les plus en contact avec les usagers, mis en chômage partiel, ne seront payés qu’à 84 % de leur salaire. N’étant ni responsables de cette situation et n’ayant pas tous la possibilité de faire du télétravail, ils doivent être payés à 100 % !

Les conducteurs de bus et de tramway, toujours en service, particulièrement exposés aux risques de contamination, eux, ont dû exiger l’interdiction de la montée à l’avant, l’arrêt de la vente des titres de transport dans les bus et la désinfection des postes de conduite...

Mais les mesures de protections des conductrices et conducteurs restent quasi inexistantes, d’autant que le stock de masques, de gants et de lingettes est périmé ! Le gel hydro-alcoolique est distribué au compte-goutte. Selon la direction, les masques ne servent à rien et les conducteurs ne sauraient pas s'en servir ! Les véhicules censés être désinfectés ne le sont pas même complètement, la direction invoquant le manque de main d'œuvre des prestataires, leur désengagement pour certains et le coût trop élevé.

Et il est intolérable de voir sur certaines lignes des véhicules surchargés comme celui où les travailleurs d'Amazon peuvent être entassés à 40 ou 50 par bus. Un agent a même été interpellé par la police municipale, stupéfaite qu’aucune consigne n’ait été donnée par Keolis et la Métropole d’Orléans.

Il est normal que les transports publics fonctionnent, au moins partiellement, pour assurer les déplacements des soignants et ceux des habitants pour leurs besoins essentiels. Mais la protection des agents doit, elle aussi, être assurée, ce que scandaleusement, la Métropole comme la direction de Kéolis rechignent à faire.

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