Un plan de démolition d’accès aux soins massivement combattu !

Samedi matin 3 mars, la deuxième manifestation contre le projet de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de réduire les Urgences, voire de les fermer la nuit, a rassemblé 2000 participants, plus nombreuse que la précédente au mois de décembre.

Comme partout, l’ARS argue du nombre insuffisant de passages. Un seuil que l’ARS relève arbitrairement année après année (11 000 cette année en Franche-Comté, alors qu’il était de 8000 en 2008), pour justifier ses attaques contre les Urgences des hôpitaux de proximité.

Cette quasi fermeture des Urgences voulue à Gray aurait comme conséquence un accès aux soins vitaux, éloigné de 50 kms, vers Besançon, Dole, Langres ou Vesoul.

Après la fermeture de la maternité, de lits de médecine et de chirurgie, la population et le personnel disent stop à ce dépeçage en règle de l’hôpital. D’ores et déjà, de prochaines mobilisations sont prévues car, comme cela est répété « Un hôpital a besoin de faire du soin, pas de l’activité ».