Brève
Fermeture d’Yto (Saint-Dizier)
Comment le patronat a ruiné une ville

L’usine Yto a fermé ses portes : les 36 derniers salariés ont été licenciés début août.
Ouverte en 1950, cette usine a compté jusqu’à 2800 salariés au début des années 1980. Elle a changé de nom régulièrement : CIMA, puis Case, McCormick, enfin Yto en 2011. Chaque rachat à partir des années 1990 a conduit à des suppressions d’emplois, toujours avec le prétexte de « sauver l’entreprise ». Chaque repreneur a menti, supprimé des emplois et laissé la place au suivant.
Autant d’emplois perdus dans une ville de 25000 habitants, c’est une catastrophe qui a des conséquences dans tous les domaines.