Brève
ARS et réanimation
Des préoccupations évidentes

Il y a quelques semaines, le directeur de l’ARS (Agence Régionale de Santé) du Grand Est s’est fait remercier pour n’avoir pas su se taire sur les postes supprimés dans les hôpitaux. Aujourd’hui pourtant, il est annoncé que le service de réanimation de Chaumont ne sera maintenu que durant trois mois. Autrement dit, le temps de surmonter le pic d’hospitalisation lié au Covid 19, et après, on repart comme avant ! Contacté par un journaliste, le représentant de l’ARS a même indiqué à cette occasion que « des difficultés de démographie médicale ont conduit à la suspension de l’autorisation de réanimation du centre hospitalier de Chaumont en 2014, suivie de la fermeture en 2015 ».
Décidément, les cadres de l’ARS, tout dévoués qu’ils sont au gouvernement, ne ratent pas une occasion de démontrer à tout le monde à quel point leur priorité n’est pas la santé des personnes mais de faire, coûte que coûte, des économies sur l’hôpital.