Aide alimentaire (Ardennes) : La pauvreté n’est pas une fatalité12/05/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/05/coronavirus_assistes_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C107%2C1140%2C748_crop_detail.jpg

Brève

Aide alimentaire (Ardennes)

La pauvreté n’est pas une fatalité

Illustration - La pauvreté n’est pas une fatalité

Depuis la crise sanitaire, nombreux sont ceux qui ont vu fondre leurs revenus, à cause du chômage partiel ou à la rupture de leurs contrats. Le nombre de personnes plongées dans la misère s’est donc accru, dans un département où le taux de pauvreté dépassait déjà largement le niveau national (19,4%).

Si nous n’avons pas vu ici les files d’attente s’allonger devant les Restos du cœur ou le Secours populaire, ce n’est que parce que ces associations caritatives ont dû majoritairement fermer leurs portes. En effet, ceux qui en assurent l’activité, des retraités, donc plus vulnérables au virus, ou des bénévoles sans emploi ont dû se confiner. Les aides alimentaires ont ainsi drastiquement diminué, faute de distribution, jetant une partie grandissante de la population dans une situation toujours plus dramatique.

Dans un pays riche comme la France, les aides humanitaires peinent de plus en plus à résorber la misère que ce système produit. Avec la prochaine crise économique qui s'annonce, aucun travail-leur ne peut se sentir à l’abri.

Mais la misère n'est une fatalité que dans le cadre de ce système en faillite. Ceux qui le font encore tenir debout, en risquant leur santé, ont les moyens de reprendre en main l'économie, de la réorganiser en fonction des besoins de la population. Mais cela ne se fera pas sans arracher aux possédants leur pouvoir de décision sur toute la société, sans reprendre à notre compte tous les moyens de production.

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