Crassier ArcelorMittal : Les menteurs c’étaient les directeurs04/04/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/04/11.0.2744813665.jpg.420x236_q85_box-0%2C10%2C400%2C236_crop_detail.jpg

Brève

Crassier ArcelorMittal

Les menteurs c’étaient les directeurs

Illustration - Les menteurs c’étaient les directeurs

Lundi soir à la télé, un reportage de la chaîne Planète + confirme le déversement d’acide sur le crassier d’ArcelorMittal à Hayange. Un intérimaire de Sanest, un sous-traitant, avait affirmé avoir dû déverser de l’acide sur le crassier. D’ailleurs, sur les codes de signalisation de son camion, le numéro 80 correspond à de la « matière corrosive » et 1789 précise qu'il s'agit d'acide chlorhydrique. Le reportage rapporte également un document interne à ArcelorMittal, datant de 2006, qui répertorie les différents déchets de l'usine et leur mode d'élimination. La référence 80/1789 apparaît deux fois pour acide chlorhydrique.

Quand le Républicain lorrain avait révélé l’affaire en juillet 2017, la direction d’ArcelorMittal avait affirmé n’être au courant de rien. C’était faux ! Un pompier volontaire, salarié du groupe, avait rédigé un rapport à la direction dès janvier 2017. Aujourd’hui la direction se retranche derrière l’enquête judiciaire pour se taire.

Menteurs sur les profits, sur les suppressions d’emplois… les groupes capitalistes mentent en continu. C’est pour cela qu’il faudrait que les travailleurs les contrôlent collectivement. Heureusement que des travailleurs ont le courage de rompre la loi du silence ! C’est collectivement qu’il faudra le faire.

 

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