L’irresponsabilité capitaliste à l’oeuvre

L’Est Républicain du 9 octobre a relaté les ennuis d’une habitante de Meurthe-et-Moselle soignée pour une arythmie cardiaque avec du Cipralan et qui, du jour au lendemain, ne pouvait plus se procurer ce médicament. Le laboratoire qui le fabriquait a été racheté par un autre groupe, qui a décidé purement et simplement d’en arrêter la fabrication. Ce médicament concernant très peu de monde, il n’était pas jugé suffisamment rentable, même s’il était très utile pour certains malades.

N’ayant plus de médicament, cette personne âgée de 83 ans a eu des complications et a dû être hospitalisée à deux reprises afin de subir des chocs électriques sous anesthésie générale.

Heureusement pour elle, le médicament vient finalement d’être de nouveau remis en vente, mais sous une autre appellation...

La santé, comme toute la société, ne doit pas rester entre les mains des capitalistes, qui ne décident qu’en fonction de leurs profits.