Brève
Manifestation à Charleville et Sedan
Du fric pour l’hôpital pas pour le capital

À Charleville, mardi 16 juin, plus de 600 manifestants se sont réunis devant l'Agence Régionale de Santé pour défendre l’hôpital.
Le flot des blouses blanches des infirmières, des aides–soignants, de tous les personnels soignants des hôpitaux de Manchester, de Sedan, de Bel Air, du centre de rééducation… a été grossi par des pompiers, des chasubles rouges des travailleurs des usines Tarket, PSA…, par des Gilets Jaunes et par d'autres, retraités, salariés, professeurs… venus en nombre pour refuser le retour à l'«anormal ». Tous ensemble, ils sont partis en cortège manifester devant l'hôpital et là, faire résonner un claping pour rendre hommage à tous les personnels…
Dans leurs discours, les soignants rappelaient qu’ils ont dû se battre « sans arme » pendant l’épidémie, et qu'aujourd'hui ils veulent plus de moyens, de personnels, de lits... et une véritable augmentation de salaires pour tous ! Pour eux « Soigne et tais-toi, c’est fini » et ils ont bien raison de se faire entendre !
Plus tard, dans l'après-midi, ce sont quelques centaines de manifestants qui se sont fait entendre dans les rues de Sedan pour dénoncer la fusion des hôpitaux de Sedan et Charleville et défendre le maintien de l'hôpital sur la ville.
Ces premières manifestations, qui ont déjà réuni au-delà des rangs des hôpitaux, montrent que c'est tous ensemble que les travailleurs devront se battre pour ne pas payer la crise dont les capitalistes sont responsables.