Pour les soignants, une guerre qui n’en finit pas

Au centre hospitalier de santé mentale et d’addictologie de Bélair, des normes de sécurité sont enfin mises en place pour lutter contre la propagation du Covid. Tout un pavillon est réservé aux patients infectés. En revanche, les raisons de s’inquiéter pour la suite sont légions.

De très nombreux patients ont été obligés de rester chez eux, isolés et sans suivi médical, parfois malgré des pathologies très lourdes. C’est parce que les moyens manquent. Pour faire face à l’épidémie, et bien malgré lui, le personnel a dû faire des choix. Dans quel état de santé va-t-il retrouver les patients qui ont été privés de soins pendant de nombreuses semaines ?

Cette situation est le résultat de la politique de saccage des hôpitaux. Alors que les cadeaux pleuvent pour les patrons des grandes entreprises, à Belair comme dans tout le secteur hospitalier, personnel et patients doivent faire face à une maladie grave qu’il faut combattre en priorité : l’économie capitaliste !