Brève
Charleval (Eure)
La crise, c’est eux. La solution, c’est nous… Tous !
La direction du groupe Sealynx (joints d'étanchéité pour l'automobile) veut supprimer 257 des 736 emplois dans son usine de Charleval, qui a compté jusqu'à 1 800 salariés dans les années 1990. Elle veut aussi fermer l'autre usine française du groupe, qui emploie 70 salariés à Villers-la-Montagne (Meurthe-et-Moselle)
Ce serait la crise de l'automobile qui serait, selon la direction responsable de ces licenciements. Mais quelle crise ? Aujourd'hui les grandes firmes que sont Renault, PSA, Michelin, Toyota ou Faurécia annoncent tous des bénéfices record. Il n'y a donc aucune raison pour qu'un seul emploi soit supprimé à Charleval.
De l'argent, il y en a dans les poches du patronat de l'automobile.