Brève
Petit-Couronne (Seine-Maritime)
Petroplus : le bal des crocodiles
Comme il fallait malheureusement s'y attendre, le Tribunal de commerce de Rouen a constaté, mardi 16 avril, qu'aucune des deux offres de reprise de Petroplus n'était recevable.
Le site de l'ancienne Shell est donc voué à la fermeture pure et simple, les 448 travailleurs encore salariés de Petroplus vont recevoir leur lettre de licenciement. Les sous-traitants et les intérimaires dont l'activité dépendait de la raffinerie vont aussi payer le prix fort de cette fermeture.
Et l'on voit défiler dans les médias et s'épancher à longueur de communiqués tous les ministres, députés et hommes politiques locaux qui avaient juré faire tout pour sauver les emplois. De Montebourg à Sapin, de Marie à Le Vern, tout ce monde y va de sa larme et assure qu'ils vont tout faire maintenant pour aider les licenciés à retrouver du travail.
Qui va les croire ? Eux qui n'ont pas fait la seule chose qui aurait pu empêcher cette catastrophe sociale : faire payer la Shell !