Pour s’assurer un avenir, il faut interdire les licenciements.

Les 162 salariés de SRDP (Société Recherche Développement Beauté) à Bernay se retrouvent sans emploi depuis la liquidation judiciaire de l'entreprise la semaine dernière. Cette usine, où travaillent une majorité de femmes, est spécialisée dans les cosmétiques et les savons. Elle comptait encore 500 personnes au moment de la cession par Yves Saint Laurent Beauté au Groupe Cervin qui possède 5 usines du même type à Maromme (Seine Maritime), Falaise (Calvados), Chacé (Maine et Loire) et Evreux (Eure).

L'hémorragie d'emplois ne date donc pas d'aujourd'hui et les travailleurs ont eu maintes fois à tenter de s'opposer à la guerre qui leur était faite, notamment par des grèves ou procédures devant les tribunaux.

Sur la banderole fixée devant l'usine sont inscrits les mots FIN et FAIM... C'est quand même révoltant, et il devrait être interdit de jeter des travailleurs à la rue à tous ces groupes de luxe ou de parfumerie pour lesquels ces ouvrières ont travaillé.